AYA - Simon Coulibaly Gillard

AYA

Le film de Simon Coulibaly Gillard à l’ACID (Cannes 2021), et consacré à Namur et Vierzon

AYA - Simon Coulibaly Gillard

AYA (initialement titré « Le Prince noir ») de Simon Coulibaly Gillard fait parti des neuf films retenus dans la programmation de l’ACID à Cannes 2021.

Le film a également remporté deux prix au Festival International du Film Francophone de Namur – Prix de la Meilleure Interprétation pour Marie-Josée Kokora & Prix Cinevox – ainsi que le Prix de la meilleure réalisation au Festival du Film de Demain (Vierzon).

Simon a participé au workshop Scénario : puissance & âme pour le développement de ce premier long-métrage. Le film a reçu l’aide pour les productions légères du Centre du Cinéma de la Fédération Wallonie Bruxelles, et est produit par Michigan Films (Alice Lemaire) & Kidam. Au casting on retrouve Marie-Josée Kokora, Patricia Egnabayou et Junior Asse.

PITCH
Aya grandit avec sa mère sur l’île de Lahou. Joyeuse et insouciante, elle aime cueillir des noix de coco et dormir sur le sable. Pourtant, son paradis est voué à disparaître sous les eaux. Alors que les vagues menacent sa maison, Aya fait un choix : la mer peut bien monter, elle ne quittera pas son île.

Avec sa magnifique photographie et son montage sensoriel, cette fiction qui emprunte largement au documentaire nous fait sentir le sable, le sel et la présence entêtante de la mer dans laquelle se fondent rêve et réalité, visible et invisible. Mais la grande force de la mise en scène est de nous river au pas insouciant de son héroïne, à son entêtement joyeux, à son reste d’enfance terriblement vivant et solaire, pour parcourir avec elle ce territoire en train de disparaître. De nuit, elle l’explore comme en songe, dans un clair-obscur hanté par les fantômes. Car si le film nous livre la chronique d’une vie simple et heureuse, il fait aussi le récit d’un arrachement qui nous rappelle que tout exil commence par un sacrifice – celui d’un paradis perdu qui se confond avec l’enfance.

— L’ACID à Cannes